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Oser parler de soi

Dans un contexte professionnel, prendre la parole pour parler d’autres personnes est généralement assez aisé. Quand il s’agit de parler de soi, c’est une autre affaire. Cet exercice revient à s’exposer. Nous révélons qui nous sommes, ce que nous pensons ou ce que nous savons faire ou encore souhaitons faire. Les freins sont nombreux tout comme les solutions qui facilitent notre communication interpersonnelle ou collective.

 

Des freins majoritairement internes

Nous sommes notre pire ennemi dans cet exercice car nous savons nous convaincre rapidement que nous sommes timides ou réservés. La conséquence est imparable : impossible de changer notre identité et cela nous arrange bien… Certains affirment qu’il s’agit d’une affaire personnelle voire « intime ». Et dans ce cas, pourquoi l’étaler devant un public d’inconnus. Une autre parade s’exprime dans la peur du jugement de l’autre ou plutôt celle de renvoyer une image que nous n’apprécions pas. Nous nous forgeons un idéal personnel qui se révèle parfois en décalage avec celui perçu par notre environnement relationnel.

 

Des freins externes

D’autres peuvent nous confier qu’ils ont été imprégnés par une éducation qui a sanctionné la prise de parole et l’affirmation de soi. Et c’est donc l’immensité de la marge de progression qui les décourage. Effectivement, notre système éducatif ne favorise que récemment la connaissance de soi et la pratique de l’expression orale… Résultat : nous ne sommes pas préparés, nous manquons de confiance en nous et notre message manque d’attrait. Malgré l’apprentissage à la prise de parole et l’entraînement, d’autres obstacles peuvent persister comme celui d’un environnement inadapté ou incompatible à la prise de parole. L’auditoire peut aussi nous freiner : méconnaissance de son attente, codes relationnels très divergents, etc.

 

Les stratégies d’évitement

Les stratégies d’évitement les plus classiques sont une présentation où l’individu n’est pas au centre du message. Il est remplacé par les étapes de son parcours professionnel ou par son entreprise et ses produits ou services. Le risque réside alors de désintéresser ou de décevoir son interlocuteur quand il n’est ni un recruteur, ni un client potentiel. Questionner son interlocuteur fonctionne aussi très bien. Généralement, il aime bien parler de ce qu’il apprécie, fait ou a fait, en cohérence avec le lieu de la rencontre… jusqu’à oublier de passer le bâton de parole. Au final, nous avons fait plaisir à ces nouveaux contacts qui ne nous connaissent pas. Ils seraient bien en difficulté de parler de nous, le cas échéant. Un seul recours possible : avoir accepté sa carte de visite (numérique) pour prendre rendez-vous et l’inviter sur LinkedIn.

 

Oser s’accepter

Pratiquer l’acceptation de soi, c’est travailler la bienveillance avec sa propre personne pour cesser de se dévaloriser. L’estime de soi facilite la confiance en soi (capacité à décider ou à agir).

Voici les 9 commandements de l’acceptation de soi :

  • tu t’aimeras sans conditions,
  • tu seras toi-même,
  • tu te pardonneras,
  • tu t’exprimeras,
  • tu te feras confiance,
  • tu t’accepteras tel que tu es,
  • tu exprimeras ta gratitude d’être toi,
  • tu prendras conscience de ta valeur,
  • tu développeras ton potentiel.

Il s’agit d’un travail de fond à exercer quotidiennement : je prends conscience de mon ressenti négatif, j’accepte la situation sans me blâmer, je me concentre sur le présent et ce que je peux apporter de constructif pour moi et les autres.

 

Oser accepter sa peur

La peur est une émotion naturelle comme les autres. Pourtant elle est souvent mal accueillie et surtout mal gérée. Néanmoins, elle peut devenir un booster lors de moment de prise de parole. Il suffit d’apprendre à l’accepter avant de la gérer. Ensuite, il s’agit de prendre le temps de respirer un grand coup avant de se concentrer sur notre motivation : l’objectif à atteindre (convaincre, informer, expliquer, etc.) Cette dernière transformera notre peur mêlée au stress en une énergie positive qui portera avec enthousiasme nos propos. Le point de vigilance incontournable : connaître les éléments clés de notre discours et son message principal.

 

Oser préparer son discours

Pour oser parler de soi, il est important de préparer son discours. Sans parler d’un texte à réciter, il est utile de sélectionner des éléments clés qui nous permettront d’être cohérent et pertinent face à notre interlocuteur. Cela passe évidement par le fait de déterminer notre objectif et le message principal que nous souhaitons transmettre. Notre pitch s’adapte au contexte, au lieu et à notre auditoire. Pour produire un discours fluide et naturel, seul l’entrainement s’avère payant. Certains préfèreront l’audio, d’autres la vidéo avec des allers-retours sur leur fiche mémo. Des personnes de confiance peuvent aussi nous apporter un premier feedback. Un accompagnement est souvent nécessaire pour rédiger un message qualitatif.

 

Oser adopter une posture de leadership

La posture du leader contrôle simultanément son état d’esprit et son comportement. En étant suffisamment serein intérieurement, il est plus facile d’être convaincant extérieurement. Voici quelques éléments à prendre en compte pour y tendre :

  • prendre fermement appuis dans le sol
  • ralentir sa respiration,
  • sourire,
  • regarder son ou ses interlocuteurs,
  • penser au message à transmettre,
  • investir l’espace avec une gestuelle ouverte et un ton posé.

Il est primordial de laisser de la place à notre interlocuteur après avoir capté son attention. L’équilibre du temps de parole dans une conversion participe pleinement à l’envie d’apprendre à mieux nous connaître.

 

Catherine Sarnow

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