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J’ai rencontré Caroline JARDRI grâce à l’Apacom, le réseau des communicants en Nouvelle-Aquitaine. Après plusieurs échanges, j’ai été séduite par la professionnelle et ses valeurs que je partage : respect de ses engagements, dépassement de soi, ambition et entraide. Cette femme hyper active cultive les échanges constructifs avec une haute énergie et un sourire constants.

Femme de réseaux et chef d’entreprise engagée, le sport constitue son fil rouge de carrière. Elle l’intègre au sein même de son entreprise, dans son investissement bénévole au sein de réseaux professionnels, ainsi que dans ses engagements RSE. Voici son interview.

Présentez-nous votre activité.

Je dirige l’Agence PJC, une agence de communication globale qui accompagne depuis 2006 des entreprises de toutes tailles à l’échelle locale et nationale. PJC est une agence indépendante, composée de 6 « pépites » complémentaires et engagée sportivement à différents niveaux. Chez nous, chaque semaine démarre en baskets avec une séance sport/santé/bien-être ! L’occasion de se challenger, d’entretenir notre forme ensemble et d’oxygéner notre créativité !

Comment définiriez-vous votre profil de networkeuse ?

« Networkeuse un jour, networkeuse toujours ! » : mon entourage me définit souvent comme une femme de réseaux assidue car cela fait 17 ans que je m’y engage et que je m’épanouis à travers eux. Les réseaux professionnels ont été pour moi un « réflexe immédiat » dès la création de mon entreprise en 2006. J’ai eu à cœur d’entretenir cette dynamique si essentielle.

Qu’appréciez-vous le plus dans vos réseaux ?

J’ai toujours considéré les clubs professionnels comme une opportunité d’ouverture, de prise de recul, la promesse de rencontres inattendues, et par-dessus tout, le sentiment de grandir, d’apprendre, de partager. En l’espace de 17 ans, j’ai eu le plaisir de tisser des liens exceptionnels et durables, à la fois professionnels et amicaux, que je continue d’entretenir aujourd’hui. Faire son chemin sans perdre de vue celui des autres et croiser les retours d’expériences sur le long terme m’ont toujours animée.

Intégrer des réseaux, c’est aussi un moyen d’être « utile » autrement que par son métier, en étant membre actif et en impulsant aussi des mises en relation autour de soi. Enfin, c’est aussi l’occasion de ramener parfois à ses équipes un feedback utile, de partager une vision inspirante, de véhiculer aussi l’image d’une dirigeante ou d’une entreprise en connexion avec l’extérieur.

De quels réseaux faites-vous partie ?

Je suis présente dans des réseaux très complémentaires : l’APACOM (en lien avec ma profession de communicante), les DCF – Dirigeants Commerciaux de France (en lien avec ma mission de développement), le MEDEF Gironde (dont je co-préside la Commission Entreprise et Sport), le Réseau d’entreprises du FC Girondins de Bordeaux (un club de cœur que notre agence soutient depuis longtemps), L’APM – Association Progrès du Management (utile pour se perfectionner dans un climat bienveillant et stimulant).

Réseautage virtuel ou physique, quelle est votre préférence ?

J’ai tendance à privilégier l’humain et donc la rencontre physique mais le virtuel permet aussi de créer des liens qui font « sens ». Il est utile et très complémentaire.

Certaines personnes ont du mal à faire la différence entre prospecter et réseauter. Comment les gérez-vous ?

Je pense surtout que s’intéresser d’abord aux autres et s’investir est une qualité essentielle lorsque l’on intègre un réseau. Au-delà des opportunités induites, il me semble plus cohérent de d’abord donner avant de recevoir et le réseau doit aussi être envisagé comme un levier pour générer un impact positif sur son écosystème. Autrement dit : agir aussi pour l’intérêt collectif et pas seulement se positionner comme « consommateur ». Avec le recul, je me rends compte que je me suis engagée tour à tour dans la plupart des réseaux que j’ai intégrés. Certes, cela représente du temps, mais je ne changerais rien si c’était à refaire !

Hier, nous étions le 8 mars, journée des droits de la femme, qui sert notamment à promouvoir toutes les initiatives en faveur des actives pour rééquilibrer les opportunités d’ascension professionnelle homme-femme. Vous n’avez pas cité de réseaux féminins dans vos adhésions. Pour quelles raisons ?

Je ne suis pas inscrite dans des réseaux pros 100 % féminins car j’ai toujours privilégié l’accès à des réseaux offrant au contraire une réelle mixité qui, me semble-t-il, permet d’aller vers une forme d’égalité intéressante. Interagir entre hommes et femmes, s’entraider, apprendre à réfléchir et à travailler ensemble, constituent pour moi une forme d’enrichissement indispensable. Je me réjouis de constater à quel point les réseaux se féminisent significativement…

Racontez-nous une anecdote en rapport avec votre réseautage

L’an dernier, notre #TeamPJC a participé à la Course de la Diversité : un événement relayé par l’un de nos réseaux, le MEDEF Gironde qui en était partenaire. Cette course était organisée au profit de Génération Avant Garde, un fonds de dotation visant à financer notamment des prothèses pour sportifs amputés. L’aventure ne s’est pas arrêtée là ! Aujourd’hui, toute notre équipe s’engage dans un Mécénat de compétence au bénéfice de ce fonds : du réseau à l’élan collectif, une belle histoire est née et celle-ci conforte notre agence dans ses engagement sportifs et RSE.

Les réseaux et le sport semblent en effet très liés chez vous. Y-a-t-il des similitudes ?

En effet, mon implication dans différents réseaux en lien avec le domaine du sport m’a conduite à intégrer le CREPS de Bordeaux en tant que présidente et cette position très transversale me permet aujourd’hui d’impulser des rapprochements entre le monde économique et le monde sportif. Quand on évoque le soutien d’une entreprise à un sportif de haut niveau, on valorise l’aspect gagnant-gagnant. Eh bien, c’est exactement comme cela que je perçois aussi la relation entre un dirigeant et un réseau… Qu’en dites-vous ?

Propos recueillis par Catherine SARNOW

Copyright photo portrait : Jean-Philippe MOULET