X
06 20 51 69 20 contact@actifreso.fr

Dernières actualités

Le Green Networking

À l’ère des enjeux écologiques, sociaux et économiques, ActifRéso s’est penché sur le néologisme « Green Networking », ses significations et actions. Parce que l’enjeu est planétaire et concerne tous les réseauteurs, nous vous présentons ce que nous pouvons concrètement faire pour réduire l’impact négatif de notre communication interpersonnelle sur notre environnement et tendre vers une pratique plus responsable. Nous pouvons tous agir sur nos choix de consommation énergétique, d’outils et de canaux dans le cadre de notre networking.

Qu’est-ce que le Green Networking ?

Le Green Networking est un nouveau paradigme qui touche le secteur des réseaux informatiques et leurs systèmes d’information et de communication. Il vise à réduire l’impact environnemental des infrastructures réseaux, qu’elles soient filaires, sans fil ou mobiles. Il s’agit donc de les rendre plus efficaces (moins énergivores) et plus durables (modifiables). Par extension, le Green Networking consiste, pour le réseauteur, à communiquer avec des moyens éco-énergétiques, à optimiser l’utilisation de ses ressources et à prendre soin de ses contacts. Il s’inscrit alors dans une dynamique de « communication responsable » qui vise à préserver notre environnement, notre société et notre économie.

Acteurs et victimes de la pollution numérique

Pour rappel, la pollution numérique concerne toutes les formes de pollution du secteur informatique. C’est-à-dire : les émissions de gaz à effet de serre, les contaminations chimiques, l’érosion de la biodiversité, la production de déchets électroniques, etc. La pollution numérique intervient dès lors que l’on utilise un objet informatique mais surtout lors de sa fabrication. Nous sommes les acteurs de cette boulimie communicationnelle et sa victime lorsqu’elle impacte notre équilibre physiologique et psychique (certainement l’objet d’un autre article). En voici quelques preuves ci-après.

Quelques chiffres à garder en tête
  • Un ordinateur émet entre 20 et 50 fois plus de CO2 (empreinte carbone) lors de sa fabrication qu’au cours de son utilisation.
  • La fabrication des appareils numériques (smartphones, tablettes, ordinateurs, etc.) représente environ 70 % de l’empreinte carbone du numérique en France.
  • Un tiers des PC d’entreprise n’entre jamais en mode veille.
  • 35 % des postes de travail restent allumés la nuit et les week-ends.
  • 25 % des documents imprimés sont jetés dans les 5 minutes après l’impression.
  • 180 milliards de recherches sont effectuées sur Google chaque heure, ce qui équivaut à 16 kilos de CO2 émis chaque seconde.
  • Un courriel envoyé représente 20 grammes de CO2. À chaque ajout de personne en copie, nous devons rajouter 6 grammes de CO2. 26 grammes de CO2 représentent la consommation d’une ampoule pendant 1 heure.
  • En 2021, environ 320 milliards d’emails ont été envoyés et reçus chaque jour.
  • Le déploiement de la 5G entraînerait une augmentation de 18 à 45 % de l’empreinte carbone du secteur numérique français d’ici 2030.
  • Le fil d’actualité de l’application TikTok possède le niveau d’émission de CO2 par minute le plus élevé avec près de 5 grammes. La cause majeure : le nombre associé au poids des vidéos et leur visionnage – 7 fois moins pour Linkedin, Facebook ou Youtube qui utilise des miniatures.
  • Selon les statistiques de 2020, plus de 2 millions de contenus sont publiés et 6,9 milliards de requêtes de recherches sont recensées par jour sans parler des modalités de communication qui se sont démultipliées.
La Communication RSE, alliée du Green Networker

Les trois éléments fondamentaux d’une bonne communication RSE sont une parole éthique et transparente. Elle délivre des messages sincères, bien loin du « greenwashing ». Chaque élément communiqué s’appuie sur des preuves tangibles. Le deuxième encourage le dialogue avec les parties prenantes telles que l’entreprise et ses consommateurs, ses collaborateurs et ses fournisseurs, pour les impliquer dans la démarche RSE. La dernière se concentre sur l’écoconception des supports de communication pour consommer moins de matières premières et d’énergie et, bien sûr, éviter les produits polluants voire dangereux.

Le réseauteur vert veille à réduire les messages futiles qui encombrent la sphère numérique. Il équilibre l’utilisation de ses canaux et moyens de communication. Les rencontres physiques sont tout aussi importantes que celles virtuelles. Il pense donc à réserver des créneaux dans son agenda pour un entretien conseil, un déjeuner ou un café. Les évènements professionnels lui apportent une autre forme de réseautage intéressante à condition de les préparer en amont. De plus, il s’évertue à cultiver l’entraide et à diffuser majoritairement des informations à valeur ajoutée. Sa relation à l’autre est constructive, confrontations d’idées incluses, puisqu’il s’interrogera et transmettra ses sources. Enfin, il ne recherche pas la quantité à tout prix mais plutôt la qualité avec l’objectif de connaître la grande majorité de son réseau.

Ces deux principes sont intimement liés puisqu’ils ont tous les deux pour objectif de diminuer notre impact négatif sur l’environnement au sens large du terme. Quant à l’éco-conception des supports de communication, le réseauteur peut se les approprier en s’informant comme les nombreuses bonnes pratiques qui rendent son networking plus éco-responsable.

Verdir son activité numérique

Premièrement, nous savons que le réseauteur utilise régulièrement internet. Voici deux astuces pour rendre nos moments de veille plus responsables. Tout d’abord, ajoutons nos sites les plus consultés dans nos favoris afin de limiter nos recherches sur des navigateurs comme Google. Nous pouvons aussi choisir moteur de recherche éco-responsable comme Lilo ou Écosia. Ces derniers offrent la possibilité de reverser l’argent généré par nos recherches, sous différentes formes, à des associations. Je vous invite à lire notre article LinkedIn au sujet de Lilo. Dans la même optique, n’oublions pas d’adapter la résolution de nos vidéos à leur utilisation, la haute définition est rarement nécessaire.

Deuxièmement, le green networking numérique passe également par le fait de savoir se limiter dans l’envoi d’emails à son réseau. Nous pouvons utiliser le Wifi – comme l’AirDrop d’Apple – pour transmettre nos documents aux personnes physiquement proches de nous. De plus, supprimer et trier régulièrement ses courriels libèrent de l’espace de stockage. Pour gérer nos spams, il existe de nombreux logiciels anti spam qui nous facilitent la vie.

Privilégier les acteurs responsables

Les supports de communication telle que la carte de visite fait partie des incontournables du bon réseauteur. Pensons à son éco-conception avec des matériaux plus écologiques comme l’utilisation de papier recyclé, une impression sans produits toxiques, etc. Il existe deux labels qui certifient l’impact réduit des imprimés sur l’environnement, de leur fabrication jusqu’à leur recyclage :

  • Le label Imprim’Vert garantit l’élimination de tout déchet nuisant à l’environnement et la suppression de tout produit toxique,
  • Le PEFC (Programme de Reconnaissance des Certifications Forestières) garantit que le bois utilisé pour la fabrication du papier ou du carton est issu de sources responsables avec une gestion durable des forêts.

Une dernière astuce pour conclure. Nous pouvons réseauter durant nos déplacements. L’avion demeure parfois la solution la plus adaptée à nos voyages professionnels… Il existe des moyens de compenser l’émission de CO2 pour ce type de transport. Les sites Myclimate ou Ecotree calculent le taux d’émission et nous donnent la possibilité de faire un don adapté à notre pollution pour planter des arbres.

Quelles sont vos bonnes pratiques pour un réseautage plus vert ? Dites-le-nous en commentaire.

Bon réseautage responsable !

Co-écrit par Catherine Sarnow et Mélanie Wicart-Zen

Sources :

http://www.greenvision.fr/ressources/enquete_green_01BT_2164_042_045_ENQ.pdf

https://www.greenpeace.fr/la-pollution-numerique/

https://fr.statista.com/statistiques/583905/nombre-d-e-mails-par-jour-dans-le-monde–2019/

https://barone-bottle.com/pourquoi-internet-pollue-la-planete-et-que-faire/

https://www.unicorp.fr/blog/communication-rse-grands-principes-et-best-practices/

https://fr.statista.com/infographie/24240/empreinte-carbone-reseaux-sociaux-applications-emission-co2/

 

 

Mot clés :

A propos de l'auteur

L'auteur n'a pas encore renseigné d'informations sur lui

Laissez une réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.